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La construction du château de Versailles

Au commencement il n'y avait qu'un petit village dans les Yvelines actuelles avec une colline couronnée d'un moulin à vent. Versailles n'était alors qu'une modeste bourgade entourée de marécages, un lieu fort insalubre. Louis XIII (1610-1643), roi taciturne et solitaire, aimait à chasser dans les forêts giboyeuses des environs. Il se surpris à aimer ce bourg éloigné de Paris et des commérages de la cour qu'il aimait fort peu.


Cependant, lassé de dormir dans de mauvaises auberges inconfortables il décida en 1623 d'y faire construire une maison de chasse où il pourrait séjourner plus confortablement et d'une façon plus adaptée à son rang de souverain. Après avoir racheté le domaine à Jean-François de Gondi, seigneur de Versailles, Louis XIII fit détruire le moulin et la maison du meunier qui y était accolée et fit édifier par Nicolas Huaut un modeste pavillon de chasse. Cette maison, était constituée d'un corps central à un étage où vivait le roi et de deux ailes plus basses réservées à la domesticité, aux écuries, aux cuisines et aux mousquetaires, le tout formant un "u". Des fossés entouraient le pavillon traversés par un pont-levis; un mur muni d'un porche fermait la cour carrée. Ce petit pavillon formait un ensemble fort modeste dont "même un petit gentilhomme ne s'enorgueillirait point" comme le fit remarquer assez perfidement un ambassadeur vénitien. Mais le roi se plaisait dans cette maison qui était vraiment sienne et où, entouré de gens simples et de compagnons de chasse, il pouvait enfin être lui même. Le roi y passa sa première nuit le 9 mars 1624 alors que le mobilier n'avait pas encore été livré. Derrière la maison, le roi fit aménager un modeste jardin clos par des murs et composé de deux carrés de verdure, rien de commun avec la splendeur future du parc. Mais le roi se plaisait tant dans sa petite maison, qu'il y vint de plus en plus. En 1630, le château fut le lieu d'un premier événement historique, la Journée de Dupes, qui consacra la politique de Richelieu de lutte contre l'Espagne au détriment de Marie de Médicis, mère du roi, favorable à l'entente avec la grande puissance catholique, et qui dut s'exiler.

En 1626, Louis XIII acquit les terres situées derrière le jardin; la superficie doubla en 1631. Le but était d'y créer un parc. En effet, Louis XIII se plaisant tellement à Versailles qu'il décida en 1631, avec l'aide de son architecte Philibert le Roy, de transformer le pavillon de chasse en château. Les façades furent habillées d'un parement de briques et de pierres blanches (style déjà démodé à l'époque et que l'on retrouve sur l'ancienne place Royale actuelle place des Vosges à Paris) et le château pourvu de quatre pavillons d'angle. Le mur fermant la cour fut remplacé par une arche munie d'un porche. Les travaux du château furent achevés en 1634. Derrière le château, un parc au tracé géométrique et agrémenté de bassins fut aménagé. En avant du château, avant le fossé, deux pavillons longs sans étage furent construits. Le tout fut clos par un mur. L'ensemble demeurait encore modeste et Saint-Simon désignera plus tard le château de Louis XIII comme un petit "château de cartes". Louis XIII mourut à Saint-Germain-en-Laye le 14 mai 1643 laissant au royaume un fils âgé de quatre ans et demi né le 5 septembre 1638 de la reine Anne d'Autriche prénommé Louis Dieudonné. Il fut désormais connu sous le nom de Louis XIV (1643-1715). Une régence se mit alors en place, le royaume étant placé sous l'autorité de la reine-mère et de facto du cardinal Mazarin.

Le château en 1668
Pendant la minorité troublée de Louis XIV le château fut délaissé. Quand Louis y vint en 1651, il fut tout de suite conquis par le lieu, mais il n'était pas encore son propre maître. Ce n'est qu'après la mort du cardinal et sa prise de pouvoir en 1661 que les choses changèrent. Une nouvelle époque venait de s'ouvrir. On entrait de plain-pied dans l'âge d'une monarchie triomphante et désormais sûre d'elle-même incarnée par un monarque jeune, beau et désireux de faire de son règne un âge d'or. A cette cour, jeune et brillante, primesautière aussi, il fallait un écrin. Louis ne le savait pas encore, mais Versailles sera son œuvre la plus marquante. La fête donnée le 11 juillet 1661 par le Surintendant des finances Nicolas Fouquet joua un rôle majeur dans la construction de Versailles. Néanmoins il faut se garder de tout déterminisme. Louis n'a pas fait arrêté Fouquet à cause des fêtes de Vaux, Colbert avait de longue date fait son travail de sape auprès du roi et la décision d'arrêter le surintendant avait été prise bien avant les fêtes de Vaux comme le démontrent fort bien les spécialistes du règne. Le 5 septembre, Fouquet fut arrêté et Vaux mis sous séquestre. Louis décida alors de prendre à son service l'équipe qui avait fait de Vaux la merveille qu'il était: Louis le Vau, André le Nôtre et Charles le Brun. Louis désirait séjourner à Versailles pour y cacher ses amours avec la timide Louise de la Vallière mais aussi pour y donner des fêtes. Louis n'avait alors pas du tout l'intention d'en faire une résidence royale. Le lieu était fort incommode, cerné par des marécages fort insalubres et battu par les vents et le resta. Plus tard, le roi raconta à un courtisant qu'auparavant un moulin se dressait sur le lieu où avait été bâti le château, le courtisan frileux lui rétorqua: "Oui sire, le moulin est parti, mais le vent est resté." Colbert en outre , le nouveau Contrôleur général des finances, jugeait ce petit bien indigne de son maître. Celui-ci arguait, non sans raison que le roi avait à sa disposition des palais beaucoup plus anciens et prestigieux qu'il pourrait embellir et agrandir, comme le Louvre, Saint-Germain-en-Laye, Compiègne,  ou Fontainebleau. Le roi n'aimait pas le Louvre, mais y fit quand même bâtir l'impressionnante colonnade qui orne encore sa façade; preuve, s'il en est, que Louis ne délaissait pas Paris (sans compter les arches de Strasbourg Saint-Denis ou la Place Vendôme). Louis fit rénover le château par le Vau. Les intérieurs furent réaménagés et remis au goût du jour. La reine, disposait d'un appartement symétrique à celui du roi, ce dont ne disposait pas Anne d'Autriche sous Louis XIII. Le bâtiment fut ceinturé par un balcon et les toits dorés. Les deux anciens pavillons en avant furent remplacés par deux bâtiments en pierres et briques à un étage (le style étant alors totalement démodé, ce qui ne manqua pas d'être fortement critiqué, mais Louis tenait à conserver le château de son père.) Une nouvelle grille  entourée de deux pavillons fermait l'entrée du château disposant désormais de deux cours. L'entrée était précédée d'un troisième cour en fer à cheval ornée de deux obélisques. Une magnifique grotte à automates, appelée grotte de Thétis fut construite au Nord. Mais les principales transformations eurent lieu dans les jardins où le Nôtre redessina totalement l'architecture du parc, l'agrémentant de fontaines, de statues et de bosquets. Une ménagerie fut aussi installée. A la fin des travaux, Louis offrit à la cour en 1664 les trois jours de fête des magnifiques "Plaisirs de l'île enchantée" qui permirent aux courtisans de découvrir Versailles. Mais le château, encore petit n'était qu'un lieu de villégiature. La faveur de la splendide Françoise-Athénaïs de Rochechouart Mortemart marquise de Montespan allait lui donner un tout autre visage.

Le château côté jardin et sa terrasse aux environs de 1670
Louis partageait avec elle le goût du luxe et de la splendeur, et c'est sus sa faveur que le roi décida de faire de Versailles un résidence royale capable de loger la cour. Louis hésita longuement entre la reconstruction totale du château ou l'adjonction d'ailes neuves. Il ne pouvait se résoudre à détruire le château de son père. Finalement il décida de le conserver. Louis le Vau proposa alors au roi d'envelopper le château par un trois corps de bâtiments en pierre calcaire à toit plat avec une terrasse à l'italienne. Beaucoup récriminèrent contre cette insulte au bon goût et à l'unité de style voulue alors, contre "cette hydre à deux têtes". Mais Louis demeura ferme, il y aurait deux château, le château vieux côté ville, le château neuf côté jardins. Les travaux commencèrent en 1668. En 1669, Louis constatant le manque d'unité du futur palais ordonna finalement la destruction de l'ancien château. Il organisa un concours d'architecture mais aucun projet ne put le satisfaire. Finalement et à la grande rage de Louis le Vau, le veux château fut conservé et les travaux repartirent. Les fossés furent comblés, l'ancienne cour carrée fut ouverte, surélevée de quelques marches et pavée de marbre. Au premier étage, le roi disposait d'un nouvel appartement et la reine aussi. Celui du roi constitué d'une enfilade de pièces donnant sur le jardin au nord et à l'ouest s'ouvrait sur une terrasse en marbre ornée d'un bassin qui séparait l'appartement du roi et celui de la reine symétrique. L'appartement du roi (actuel grand appartement) fut décoré et aménagé tel qu'on peut le voir aujourd'hui sous la direction de le Brun. Celui-ci dirigea imagina le décors de l'immense escalier de marbre dit escalier des ambassadeurs donnant sur l'appartement du roi, aujourd'hui disparu. Au rez-de-chaussée, un appartement dit des bains tout en marbre fut aménagé.  Le château devenait de plus en plus splendide et commençait à être connu et admiré dans l'Europe entière. Mais il n'était encore qu'une résidence royale parmi d'autres.

Le chantier du château vu par van der Meulen
C'est en 1677 que Louis XIV annonça son intention de faire de Versailles le siège de sa cour et de son gouvernement. Jusque là, la cour de France avait été nomade et la caravane royale s'étalait souvent sur plusieurs kilomètres. Néanmoins, les affaires du gouvernement devenant de plus en plus complexes et la machine administrative s'étoffant, il était désormais nécessaire de lui donner un point d'attache fixe vers lequel toutes les informations convergeraient et à partir duquel les ordres partiraient vers les provinces du royaume. Louis atteignait alors le sommet de sa gloire, notamment avec le traité de Nimègue qui consacrait la prépondérance française en Europe. Mais Versailles est encore trop petit pour devenir le centre du royaume. Un autre campagne de travaux est nécessaire. Louis le Vau étant mort en 1670, elle correspond à l'ascension d'un nouvel architecte : Jules-Hardouin Mansart qui, très bon courtisan, était aussi un génie de l'architecture. Il évincera tout ses concurrents dont François d'Orbay, gendre de le Vau qui avait mené à terme le chantier de l'enveloppe. On lui doit, entre autres, les Invalides. Cette troisième phase de travaux correspond aussi à une nouvelle page de la vie du roi. L'affaire des poisons ayant éclaboussé la splendide Athénaïs, le roi s'écarte d'elle pour se consacrer, de plus en plus à sa nouvelle favorite Françoise d'Aubigné marquise de Maintenon.
La galerie des glaces
Les travaux commencent en 1678. Mansart est chargé de fermer la terrasse centrale donnant sur les jardins, certes charmante mais fort peu adaptée au climat francilien pour construire une galerie qui décorée par les soins de le Brun saura éblouir la cour, le royaume et le monde, magnifiant le règne de Louis le Grand. Dans le grand appartement, le langage politique était pudiquement voilé sous un prétexte mythologique. Désormais, c'est le roi qui devient dieu et héros à la fois évinçant tous ses prédécesseurs. Cette Grande Galerie aura un volume exceptionnel longue de 73 mètres, large de 10,2 m et haute de 12,5  m. Elle est éclairée par 17 fenêtres auxquelles répondent 17 miroirs de même taille. Luxe inouï à cette époque où les miroirs coûtaient si chers, d'où le nom de galerie des glaces que lui donnèrent les contemporains, nom qu'elle garda. Tout dans cette galerie est au superlatif. Elle se devait d'être un résumé de la puissance politique française mais aussi de son savoir-faire dans la production de luxe; Versailles devenait la vitrine du royaume, et tous les souverains européens eurent dès lors à coeur d'avoir leur propre "Versailles" et voulurent acquérir ou tout au moins copier les produits du luxe français. L'Italie venait de perdre son rôle de maître du bon goût aux profits de la France, car elle aussi, désormais, copiera le modèle français. Quand les travaux furent achevés en 1684, ce fut, d'avis unanime, un émerveillement. Jamais, de mémoire d'homme, on avait vu une telle réalisation. Le pari de Louis XIV était gagné. 
Mais le château demeurait encore fort étroit pour accueillir une cour nombreuse. Entre 1678 et 1682, deux ailes symétriques sont construites en avant du château pour réunir les deux pavillons déjà bâtis pour les ministres. On les nommera désormais ailes des ministres. Ces bâtiments abritaient les bureaux de l'administration. . Côté ville toujours, l'ancienne cour carrée fut ouverte, surélevée de quelques marches et pavée de marbre.
Le 6 mai 1682, la cour s'installe à Versailles. Le château n'est pas terminé, et les courtisans doivent essuyer les plâtres et souffrir l'odeur de l'or frais. Mais Louis n'en démordit pas, et se déclara fort satisfait.
Entre 1682 et 1684 est bâtie l'aile du Midi. Dans le même temps, le Grand Commun, achevé en 1686, qui accueillait les cuisines, contenait des logements pour les courtisans et la domesticité.
L'orangerie et le château vus par van der
Meulen
Entre 1684 et 1685, c'est au tour de la nouvelle orangerie d'être construite.
L'aile du Nord, pendant de l'aile du Midi est construite de 1685 à 1689 rendant enfin au château son harmonie et sa symétrie mais provoquant la perte irréparable de la grotte de Thétis. C'était un chantier titanesque qui a pu accueillir jusqu'à 36 000 ouvriers. Beaucoup de militaires désoeuvrés en temps de paix.
A l'intérieur, il y a aussi de nombreux remaniements. A la mort de la reine Marie-Thérèse en 1683, le roi quitte son appartement donnant au Nord qui devient un appartement d'apparat destiné à la vie de cour pour s'installer au centre du château vieux, à l'Est.
Cette campagne de travaux, est celle qui a fait de Versailles, la résidence royale que nous connaissons aujourd'hui. Elle ne se serait certainement pas arrêtée là si la guerre de la Ligue d'Ausbourg (1689-1698) et la guerre de Succession d'Espagne (1701-1713) n'y avaient mis un terme.

Les guerres de la ligue d'Ausbourg et de Succession d'Espagne assombrissent la fin du règne.  Les difficultés de guerres longues où le royaume doit se battre sur plusieurs fronts à la fois obligent à plus de parcimonie dans les dépenses somptuaires. En outre le roi vieillissant, se retire de plus en plus souvent dans son cher domaine de Marly, où entouré de sa famille et d'intimes amis il peut enfin être lui-même. L'époque change, à la cour, la mode est à la dévotion et à la rigueur, ceci encouragé par madame de Maintenon, épouse morganatique du roi depuis 1683. La cour vieillissante, engourdie par les deuils et par les difficultés extérieures et intérieures devient ennuyeuse et monotone. Chaque semaine, inlassablement ce sont les mêmes divertissements qui sont proposés au public. Saint-Simon, écrira plus tard dans ses Mémoires : « Avec un almanach et une montre, on pouvait, à trois cents lieues d’ici dire ce qu’il faisait ». La mécanique de cour ne souffre aucune entorse. A la dauphine, qui pleurait la mort de la reine et refusait l'invitation qui lui était faite, le roi dit : "Je vous prie de danser ma fille. (...) Nous ne sommes pas comme des particuliers, nous nous devons tout entier au public." Cette mécanique implacable lasse très vite une jeunesse turbulente et éprise de plaisirs qui fuit la vieille cour pour se réfugier à Sceaux chez l'espiègle duchesse du Maine, où chez le neveu du roi, le duc d'Orléans, qui traînait après lui une fâcheuse réputation de débauché ou encore dans les hôtels parisiens de la haute aristocratie. C'est le crépuscule du Grand Siècle, et l'aube du Siècle des Lumières. A mi-mot, le régime est déjà contesté. L'heure n'est plus à l'apparat et à la gloire, mais déjà au l'intimité et au confort. La mode ne se fait plus à la cour mais à Paris qui a retrouvé son rôle d'arbitre du bon goût. La surface des appartements se resserre et ils ne sont plus décorés de marbres polychromes mais de lambris blancs et or, annonçant déjà le goût si prononcé du XVIIIe siècle. Versailles n'échappe pas à cette évolution. Le génie de Mansart aura été de pressentir cette évolution et de l'accompagner. 
Le salon de l'œil de bœuf
En 1701, le roi fait remanier et son appartement. La chambre du roi, centre symbolique du royaume, est placée au centre du château. L'ancienne antichambre des bassans et l'ancienne chambre son rassemblées en un seul et même volume formant ainsi le salon de l'œil de bœuf (nom qui lui a été donné en raison de la lucarne ovale se trouvant au niveau de la corniche), seconde antichambre du roi. Ici, Mansart invente un style au décors blanc et or destiné à perdurer durant tout le XVIIIe siècle. 

La chapelle royale
Mais le dernier grand chantier du règne, à l'image de l'évolution de la sensibilité du vieux roi, fut religieux. Le château avait déjà eu quatre chapelles successives. La dernière, situé à l'emplacement de l'actuel salon d'Hercule, était d'un provisoire qui avait été appelé à durer. Les travaux de la nouvelle chapelle, entrepris par Mansart en 1687, avaient été interrompus en 1689 du fait du déclenchement de la guerre de la Ligue d'Ausbourg. Le chantier resta en suspens pendant dix années. C'est à la faveur de la paix retrouvée en 1699 que le chantier reprit. Mansart construisit une chapelle palatine d'un genre nouveau, quintescence de l'art du XVIIe siècle mais qui annonce déjà le XVIIIe siècle. La nef, est entourée d'arcades, mais au niveau de la tribune, grande nouveauté inspirée de l'Antiquité, ce sont des colonnes qui l'entourent; celles-ci  donnent plus plus de légèreté à l'édifice et laissent mieux passer la lumières. Elles invitent le regard à s'élever vers la magnifique voûte peinte par Coypel dans sa partie centrale célébrant Dieu le Père dans sa gloire. Le sol est pavé d'un très beau marbre polychrome. Pour les murs ont  lui a préféré la pierre de liais, qui donne à la chapelle cette clarté limpide. Dernier chef-d'oeuvre du règne, la chapelle est achevée par Robert de Cotte à la mort de Mansart en 1708 et consacrée à Saint-Louis le 5 juin 1710. Ce dernier chantier est l'aboutissement des recherches et des hésitations du règne au niveau artistique et architectural qui ont contribué à la formation d'un style français admiré et copié dans l'Europe entière. Ce legs artistique est sans aucun doute, avec le rayonnement de la langue et de l'art de vivre français, le plus bel héritage du grand Roi, compensant largement les erreurs politiques et les difficultés du règne à son crépuscule.


Je ne dispose pas des droits sur les images. Elles ne sont là qu'à titre d'illustration et je n'en retire aucun bénéfice financier.

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