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| Monsieur Aillagon |
Une grande nouvelle est tombée le 31 août dernier : monsieur Aillagon, conservateur en chef du château de Versailles, ne verra pas son mandat prolongé. Il a annoncé qu'il quitterait ses fonctions le 30 septembre prochain. A première vue on ne peut que se réjouir de cette nouvelle vu la politique artistique catastrophique du futur ex-conservateur. Pour ma part, je ne sais ce qui fut le plus douteux... Mais à choisir ceux qui remportent la palme du déni de bon goût et de la cohérence artistique avec le château sont, à ex aequo, Koons et ses ballons multicolores, et Murakami dont les statues plastifiées aux couleurs de mangas ont certainement donné la plus mauvaise image du château et pour longtemps.
Néanmoins, avec le passif, il y a aussi l'actif de monsieur Aillagon qui a su redonner vie à ce domaine en stimulant le mécénat qui s'est élevé à un niveau de contributions jamais vu jusqu'alors. Il a aussi su attirer de nombreux touristes supplémentaires, ce dont on peut s'étonner quand on connaît les conditions d'accueil des visiteurs en haute saison.
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| Madame Pégard |
Pour l'attribution du poste, le choix du président de la République s'est porté sur une de ses conseillères Catherine Pégard, ancienne journaliste, âgée de 57 ans. Ceci est réellement un fait du prince... qui dira ensuite que l'on a vraiment changé de régime... mais c'est un autre débat. On peut craindre le pire quand on sait le peu d'intérêt que porte notre président à la culture et au patrimoine, mais on peut néanmoins donner le bénéfice du doute à madame Pégard et ne pas la condamner e principio. Cependant, on peut s'interroger sur sa formation qui, mis à part une licence d'histoire, n'a pas grand chose à voir avec le niveau de formation requis pour un poste de conservateur d'un tel monument. Ce qui agace le plus peut-être, c'est de savoir qu'il y a de nombreuses personnes, talentueuses et munies de nombreux diplômes qui seraient nettement plus légitimes pour occuper ce poste.
Mais ceci est un fait, il ne nous reste plus qu'à espérer que pendant son mandat, madame Pégard saura conserver tout son lustre au château tout en lui assurant un mécénat de qualité et ce, sans pour autant consentir à défigurer le monument afin satisfaire l'ego de quelques artistes illuminés...
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